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Entre nous... 10 questions pour mieux connaître Karyne Sirois

Mars19

Entre nous... 10 questions pour mieux connaître Karyne Sirois

La Caisse renouvelle sa participation au Programme Jeune dirigeant stagiaire afin de préparer la relève de ses dirigeants, améliorer la représentativité des jeunes parmi ses dirigeants et bonifier son offre de service envers les jeunes.

Unedeuxième jeune dirigeante stagiaire, Karyne Sirois, relèvera ce défi pour l'année 2015. Elle s'est prêtée au jeu en répondant à 10 questions, tantôt ludiques, tantôt professionnelles. Apprenez à mieux la connaître !

  • Née en 1981 à Eastman
  • Policière active depuis 2011
  • Patrouilleuse à la Sûreté du Québec pour la MRC du Haut-St-Laurent


Pourquoi je suis devenue policière :

J’ai choisi, à l’âge de 29 ans, de devenir policière parce que je suis une femme qui a besoin d’action et qui recherche constamment de nouveaux défis. Je souhaitais faire un métier qui me permettrait avant tout, de contribuer activement à notre société et de pouvoir faire une différence dans la vie des gens. J’ai toujours eu beaucoup d’intérêt et un grand respect pour la fonction policière. Ce métier nous amène à acquérir une expérience de vie incroyable. Nous sommes des acteurs de première ligne auprès de la population.

Mes héros :

Honnêtement, je n’ai pas de héros. Je préfère être l’héroïne de ma propre histoire. Par contre, plusieurs personnalités québécoises du monde des affaires m’inspirent beaucoup. Parmi ces gens, il y a M. André L’Espérance, Mme Daniele Henkel, M. Serge Godin et M. Laurent Beaudoin.

Ma devise ou ma citation préférée :

En fait, il y en a deux :

  • « An idea not coupled with action will never get any bigger than the brain cell it occupied. » - Arnold Glasow.
  • « Stars don’t wait for the future. They make the future happen. » - Gail Evans.

Mon livre ou mon film préféré :

Un livre qui a été très inspirant pour moi c’est : « Play Like A Man, Win Like A Woman » de Gail Evans. Ce livre utilise principalement comme cadre de référence la politique et les conseils de direction qui sont des milieux reconnus comme étant des « boys’ club », au même titre que la police. Ce livre présente les différences entre les hommes et les femmes dans leurs façons d’aborder et de résoudre un problème, de même que dans leur style de gestion.

Chose certaine, homme ou femme gestionnaire, les attentes sont les mêmes quant au rendement, à l’expertise, au leadership, à la crédibilité et à la bonne compréhension des enjeux, mais les moyens d’y parvenir seront parfois différents. Ce livre propose un code d’éthique à adopter pour les femmes en affaires. C’est un petit livre motivant, facile à lire et présenté avec une dose d’humour. Bref, j’ai adoré!

Mes passions :

J’ai fait des études universitaires en chant et en piano étant plus jeune. Même si je n’en fais plus aussi activement qu’auparavant, ça reste un bon moyen d’expression. J’ai mon petit studio à la maison et je m’amuse à l’occasion à enregistrer des chansons et à faire des arrangements. J’aime aussi beaucoup le plein air (raquette, hicking, camping), les voyages et la photographie.

Mon plus grand défi :

Je dirais que mon plus grand défi jusqu’à maintenant a été de réussir à terminer ma maîtrise en administration des affaires tout en faisant mes débuts en tant que policière. Nous savons qu’en début de carrière, les conditions de travail sont un peu plus difficiles et nous avons peu de contrôle sur les horaires de travail et les choix de postes offerts à la Sûreté du Québec. Ça a donc nécessité énormément de logistique et beaucoup de sacrifices. Je faisais quatre heures de route pour assister à mes cours et ce, une à deux fois par semaine, pendant deux ans. La direction de l’Université de Sherbrooke s’est montrée très compréhensive, de même que mon supérieur à la Sûreté du Québec. Je leur en serai toujours reconnaissante. Le M.B.A. est un programme exigeant et j’ai travaillé fort pour le mener à terme. J’en suis donc très fière.

Mon plus grand rêve :

Un rêve, pour moi, fait référence à quelque chose d’inaccessible ou de difficilement atteignable. C’est pourquoi je préfère parler d’objectifs, c’est plus tangible. Je crois que dans la vie, tout est possible! Il s’agit d’avoir un plan d’action en conséquence et de l’appliquer. Ce ne sont pas les projets et les objectifs qui manquent dans ma vie, et ce, tant au niveau professionnel, que personnel et même financier! Chacun de ces objectifs est réaliste et atteignable, même si certains d’entre eux sont ambitieux.

Par contre, mon plus grand rêve est tout simplement de rester en santé aussi longtemps que possible. J’en souhaite tout autant aux personnes qui m’entourent. C’est la base de tout selon moi. D’abord, il faut être en forme physiquement et mentalement pour s’investir à 100% dans n’importe quel projet qui nous tient à cœur. Et deuxièmement, ça apporte tellement de bonheur de pouvoir ensuite partager les fruits de ses réussites avec ses proches. Je n’en demande pas plus. Pour le reste, il n’en tient qu’à moi à fournir les efforts pour parvenir à réaliser mes projets de vie.

Ma vision d'une coopérative :

Une coopérative pour moi c’est une organisation composée de personnes ayant des besoins similaires. Ces gens s’impliquent et se rassemblent pour répondre à des besoins et des objectifs communs. Pour y arriver, ils mettent en commun leur savoir, leurs réseaux et leurs ressources et ce, dans l’objectif d’en tirer des avantages à plus grande échelle. C’est une organisation possédée et dirigée par ses membres. C’est la force du groupe!

Ma définition de l'appartenance :

C’est lorsque je m’identifie à un groupe parce qu’il comble certains de mes besoins. On s’identifie à un groupe pour plusieurs raisons. Que ce soit par fierté, parce que je me sens comprise, parce qu’il partage mes façons de faire, de penser, parce qu’il constitue un réseau de contacts intéressant, parce qu’il joue un rôle d’information ou d’éducation, parce qu’il offre des opportunités, parce que je me reconnais dans les membres qui le composent, etc.

Les raisons qui motivent une personne à adhérer à un groupe sont aussi nombreuses qu’il existe de besoins chez l’être humain. On peut même ajouter que le niveau d’appartenance sera différent d’une personne à l’autre. De plus, le groupe d’appartenance ne comblera pas nécessairement les mêmes besoins pour chacun de ses membres. Chose certaine, le membre doit en tirer un gain. Plus le groupe répondra à un besoin essentiel ou à un grand nombre de besoins chez le membre, plus le sentiment d’appartenance sera élevé.

Si je pouvais, je changerais...

Nous avons une seule vie à vivre et il faut la vivre pleinement. Il n’y a rien que je changerais. Mon parcours de vie, bien que très peu linéaire, avec ses succès tout comme ses épreuves, font certainement de moi une femme déterminée et qui apprécie la vie. La seule chose que je ferais différemment je crois:  je m’intéresserais à la finance plus jeune! Bien sûr, l’argent n’amène pas le bonheur. Par contre, la liquidité et les actifs peuvent servir d’effet de levier dans l’accomplissement de tellement de projets de vie et d’investissement. Nous aurions tous intérêt à avoir des notions de base assez jeune dans notre vie, concernant la gestion de budget, la comptabilité et le monde financier. D’ailleurs, l’économie québécoise en profiterait certainement.

 

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